Et si j’apprenais à être plus gentille avec moi-même?

Hello les filles. Aujourd’hui, je voulais aborder un sujet fortement lié à l’estime de soi. Si vous avez l’habitude de venir sur le blog, et de lire notamment mes articles, vous vous êtes certainement rendue compte que c’est un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Actuellement, j’essaie de faire un travail sur moi-même et vous savez quoi ? Cela fonctionne… Vous voulez connaître mon mantra ? Sois moins exigeante avec toi-même, accepte tes petits défauts et enfin tu te donneras toutes les chances de réussir.

Qu’est-ce que cela nous enseigne ? Que l’on peut être son pire ennemi ; la faute à nos pensées négatives constamment ressassées, qui créent ensuite de nombreux blocages. Mais tout ceci n’est pas irrémédiable, sachez-le.

Avec un brin de gentillesse à votre égard, vous pouvez toutes les exterminer.De nos jours, il faut l’avouer, la gentillesse est très connotée, à tort, « nian-nian », alors on lui préfère le terme bienveillance.

Mais si la bienveillance à l’égard des autres est une qualité reconnue, qu’en est-il de la bienveillance à l’égard de soi-même ? Qu’est-ce que cela signifie être bienveillant envers soi-même ?

Être gentille avec soi-même, finalement, cela s’apprend. Et je vais vous montrer tout de suite sur quels points vous devez travailler pour être plus gentille avec vous-même et enfin vous apprécier à votre juste valeur. Allons-y !

Soyez plus tolérante avec vous-même et cessez de vous dévaloriser

Vous avez tendance à vous dévaloriser ?

Très souvent, cela est dû à un manque de confiance en soi.

Se dévaloriser constamment nuit à notre estime de soi, et progressivement nous perdons confiance en nous.

Pour y remédier, je vous invite tout d’abord à cesser de vous dévaloriser. Je sais que ce n’est pas toujours évident, mais il faut néanmoins essayer.

Ne soyez pas si intransigeante avec vous-même, mais au contraire soyez tolérante.

Tout d’abord, acceptez que vous ne soyez pas parfaite. Personne ne l’est !

Nous sommes tous nés avec des qualités et des défauts. Il faut donc apprendre à vivre avec nos imperfections. Nous pouvons d’ailleurs tirer profit de ces imperfections qui nous constituent et font bien souvent notre charme.

Aussi, si vous êtes un tantinet perfectionniste, essayez de faire un travail sur vous-même pour l’être moins. Car cette quête est vaine et risque de vous faire plus de mal que de bien, en créant chez vous de la frustration, de l’insatisfaction et donc du mal-être.

N’enviez pas les autres, ne les jalousez pas ! Ils ont des qualités que vous n’avez pas ? Tant pis ! Regardez aussi ce que vous avez, et que les autres n’ont pas. On croit toujours que l’herbe est plus verte ailleurs…mais il n’en est rien. Chacun a ses petites failles, ses faiblesses.

Nous rencontrons tous des difficultés, des échecs.

Nous essayons d’ailleurs trop souvent de les cacher, de peur d’être plus vulnérables.

On vit (il faut le dire) dans une société du « paraître », où on a tendance à enjoliver la réalité. On peut choisir de montrer ce que l’on veut bien montrer aux autres. Comme pour renvoyer une fausse image de nous.

Les réseaux sociaux nous font d’ailleurs du tort, notamment Instagram : on a l’impression que les autres ont une vie parfaite et on cultive volontiers cette illusion.

Pour gagner un peu de confiance en vous, vous pouvez écrire sur un carnet toutes les qualités qui vous caractérisent, et ce en quoi vous êtes douée. Faites cela aussi souvent que nécessaire. Vous pouvez faire cet exercice avant de vous coucher. Notez 3 qualités ou 3 choses que vous avez réalisées dans la journée. Arrêtez-vous un instant dessus et soyez en fière. Apprenez à vous féliciter pour tous les pas que vous faites en avant, pour toutes ces marches que vous gravissez, si petites soient-elles. Elles sont importantes, car au final, ce n’est pas la destination qui compte, mais le parcours.

Apprenez à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide et acceptez vos défauts, c’est la meilleure chose à faire…

Ne culpabilisez pas

Vous ne devez pas vous blâmer, culpabiliser…

Vous ne suivez pas à la lettre le programme sportif que vous vous étiez promis de suivre en début d’année ? Vous n’êtes pas toujours une bonne mère, une compagne attentive ?

Nul n’est parfait, et nous ne sommes pas des super-héroïnes, même si nous aimerions beaucoup l’être !

Si nous ne sommes pas capables de suivre les résolutions que nous nous étions fixées, peut-être devrions-nous repenser celles-ci. Adapter le programme pour qu’il soit réalisable. Peut-être que les objectifs que nous nous sommes fixés sont irréalisables, compte tenu de nos capacités, du temps et de l’énergie dont nous disposons.

Il arrive que nous aussi nous craquions sous la pression, et que nous nous énervions.Alors, c’est humain de culpabiliser. Mais pas trop longtemps… Vous le savez, en tant que femme, votre rôle est loin d’être évident. Tellement de choses à gérer…

Il arrive que parfois nous frôlions la surcharge mentale et physique. Nous sommes comme une pile duracel en manque cruel d’énergie, et de ce fait, nous pouvons nous énerver pour un petit rien.

Ne vous blâmez pas après une erreur

Vous ne pouvez vous empêcher de rouspéter contre vous-même après une erreur ?

Bon ok, moi aussi, cela m’arrive tous les jours 😉 Cependant, j’essaie vite de passer à autre chose… Pourquoi ?

Parce que lorsque je commence à me blâmer, je ne fais ressortir que le négatif, et au final, cela ne m’apporte rien. Au contraire, je n’arrive pas à avancer. Cela va faire ressortir toutes les erreurs que j’ai pu faire par le passé, et ça ne va pas arranger mon estime de moi et ma confiance.

Alors, que fait-on ? Eh bien, on arrête tout de suite de se blâmer. Plus facile à dire qu’à faire, ok !

Mais souvenez-vous, on fait toutes des erreurs. Alors, à quoi bon s’énerver contre soi-même. Se rabâcher sans cesse que l’on est nulle ne sert à rien. Au contraire, essayez de vous rassurer.

On apprend toujours plus de ses erreurs que de ses réussites, finalement… Même dans une situation apparemment négative il peut en ressortir du positif. Les erreurs, comme les échecs, nous constituent et sont riches d’enseignements.

Le tout est de ne pas les reproduire. Il faut rebondir, maintenant, et avancer !

Si vous vous blâmez trop longtemps, vous allez perdre du temps. Vous allez faire du sur place pendant un moment. Vous n’aurez pas cette possibilité d’aller au-delà, car vous aurez trop de rancœur.

Alors, soyez un peu indulgente envers vous-même. Vous avez beau vouloir être une super-woman, il faut apprendre à relâcher la pression. C’est une question de lâcher-prise finalement.

Cette pression constante que vous vous mettez sur les épaules vous empêchent clairement d’être heureuse et épanouie. Parce qu’il vous en faut toujours plus. C’est souvent le cas des personnes perfectionnistes. Poussé à l’extrême, ce trait de caractère n’a pas que du positif, et peut bien souvent nous desservir.

Recentrez-vous sur l’instant présent

En étant plus connectée au moment présent, vous avez la possibilité de mettre de côté les rancœurs du passé, les remords ou les regrets. En regardant constamment dans le rétroviseur, vous vous empêchez pleinement d’être heureuse et de vous aimer.Vous ressassez sans cesse vos petites lacunes, vos failles…

Pareil pour le futur : c’est bien de faire des projets, mais le plus important, c’est tout de même le présent. C’est ce que vous êtes et faites aujourd’hui. On est beaucoup plus bienveillant avec soi-même lorsque l’on a la capacité de se recentrer sur l’instant présent.

C’est le rôle des pauses méditatives que de nous permettre de nous concentrer sur le moment présent, et sur nous-mêmes.

En étant bien ancrée dans le présent, vous allez pouvoir voir avec beaucoup plus d’objectivité vos qualités et ainsi vous concentrer sur elles. Vous allez pouvoir avancer et réaliser les changements que vous voulez opérer dans votre vie.

Cela vous soulagera d’un poids énorme, vous permettant de respirer à nouveau, et d’apprécier la vie telle qu’elle est…

En plus, en étant plus tolérante et bienveillante avec vous-même, vous le serez aussi avec les autres…

Alors, quand est-ce que vous apprenez à être gentille avec vous-même ?

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