J’assume d’être une femme parfaitement imparfaite!

Aujourd’hui c’est le 8 mars. Pour la plupart d’entre nous, c’est la journée de la Femme. Mais c’est bien plus que ça. En réalité, ce n’est pas la journée des Femmes, mais La Journée Internationale pour les Droits des Femmes. Et la différence est grande ! Au début du XXe siècle, les femmes ouvrières et suffragettes se battaient pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote pour nous les femmes. Le début d’une grande bataille contre la situation précaire de la Femme en société, contre l’inégalité entre les hommes et les femmes. Et même si tout n’est pas acquis, si la place et la situation de la Femme dans la société doivent encore être améliorées, nous sommes sur le bon chemin Mesdames !

Être libre, indépendante, respectée, bien à sa place dans la vie… passe aussi par une forte estime de soi et le fait d’assumer ce que l’on est ! Et cela passe bien évidemment par les petits défauts qui font notre charme 🙂 Et croyez-moi, chaque petit défaut a ses bienfaits positifs, il faut seulement les accepter et relativiser ! Aujourd’hui, l’équipe Pour Elles vous présente ses “meilleurs” défauts et vous apprend à les assumer ! Mesdames, la mauvaise nouvelle c’est que nous ne sommes pas parfaites, mais la bonne nouvelle c’est que le monde à besoin de nous et nous aime telles que nous sommes ! À bas les moqueries et les injustices, aimez-vous et faites-vous confiance !

Je suis impatiente, et alors ?

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Quand on est une femme, le premier truc qu’on vous enseigne, c’est la patience. Déjà, il faut attendre 16h30 pour le goûter, ensuite il faut attendre 18 ans pour passer son permis, il faut attendre de grandir, il faut patienter 9 mois pour avoir son bébé, etc. Notre vie est faite de patience. La plupart des femmes (et des personnes en général) l’acceptent et cela rend la situation plus facile à vivre. Mais ce n’est pas mon cas.

Je suis, et je pense que je resterai pour toujours, une éternelle impatiente, mais ça va, j’assume. Le goûter c’est à 16h, le permis à 16 ans, et le bébé, ah ça, c’était 9 mois haha ! Pour composer avec la vie, je dois faire des compromis pour pallier mon impatience. J’aime que les choses soient vite faites, mais bien faites. Alors j’ai choisi de faire mon impatience, une force.

Lorsque je me lance dans un travail, une activité ou même un loisir, c’est toujours à fond, en profitant de chaque instant pour tromper l’impatience. Attention, je ne cherche pas la perfection, juste le but. Cette technique a des inconvénients, car je manque un peu la beauté du chemin parcouru, et je connais très bien le sentiment de frustration. Mais je suis réaliste, on ne peut pas tout avoir. Alors, maintenant, je vais devoir patienter jusqu’à ma prochaine activité… ou pas !

Conseil parfaitement imparfait proposé par notre superbe rédactrice de contenu Elena.

Je suis jalouse et possessive, et alors ?

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Ah la jalousie, quel vilain défaut ! Se poser constamment des questions, être dans le doute tout en accordant toute sa confiance à l’autre, c’est usant. Jalouse et possessive, c’est tout moi. Je ne supporte pas qu’on puisse s’immiscer dans mon couple ! Et pourtant, 9 fois sur 10, c’est faux… Parfois, il suffit d’un regard, d’un mot, ou même d’une pensée pour déclencher ma possessivité.

Depuis plusieurs années, connaissant mon défaut, j’ai choisi de me concentrer sur le positif et sur la confiance. Mon couple est le pilier de la vie et je ne pouvais pas continuer à le mettre en danger de cette manière. Grâce au développement personnel, au bien-être et la bio, j’ai trouvé une excellente voie pour m’améliorer et me sentir en harmonie avec mon esprit.

Je m’impose des règles de pensées pour contrer cette jalousie et cette possessivité. Quand je sens la jalousie monter en moi, ma conscience me rappelle ce que je possède (sous toutes ses formes) en moi et autour de moi. Parfois, c’est difficile, parfois c’est impossible, mais souvent ça fonctionne bien. Et lorsque j’ai vaincu le sentiment de jalousie, j’agis. Je prends alors grand soin des gens que j’aime, de mon chéri, de ma mère, de mes amies, non pas que je dois le faire, mais parce que ça me fait plaisir. Et c’est là toute ma bataille contre la jalousie.

Je suis jalouse et possessive. Ok, je relativise. 🙂

Conseil parfaitement imparfait proposé par notre superbe rédactrice de contenu Alexandra.

Je suis râleuse, et alors?

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Le bouchon du dentifrice mal refermé, le “gentil” monsieur qui grille tout le monde dans la file d’attente du magasin, votre pc et sa souris récalcitrante… Tellement de petites choses qui vous agacent et qui aspirent votre énergie positive au quotidien… Tout, ou presque, est prétexte à ronchonner, pester, souffler. Appelez ça comme vous voudrez, vous êtes une râleuse ! Et figurez-vous que moi aussi ! Pouvoir extérioriser et se débarrasser de ses petites et grandes insatisfactions est un vrai défouloir, une soupape de sécurité émotionnelle.

Le petit hic de cette histoire est bien souvent l’entourage. Vous êtes perçue comme l’éternelle insatisfaite, celle qui n’est jamais contente et qui a un sale caractère. Eh bien, n’en déplaise à certains, râler est bon pour la santé ! Vous ne voyez pas pourquoi ? C’est pourtant évident quand on y pense… Vous extériorisez toutes les frustrations en 2 secondes top chrono.

Croyez-vous préférable de tout garder pour vous et d’exploser un beau matin sans que personne ne comprenne pourquoi ? La réponse est NON !

Mais (car il y a un “mais”) râler en permanence, sur tout et n’importe quoi, est fatiguant, pour vous et votre entourage. Mon conseil pour éviter de vous mettre tout le monde à dos : lorsque quelque chose vous agace, soufflez un bon coup !

Sur une échelle de 1 à 10, à combien évaluez-vous la gravité de la situation ? En dessous de 5, passez à autre chose. Au-dessus, vous avez le droit de ronchonner dans votre coin, pour ne pas imposer votre humeur aux autres.

Pour finir, je rajouterai tout de même que râler constamment cache parfois un certain mal-être. Posez-vous les bonnes questions et restez positive. Certaines choses ne méritent peut-être pas votre attention…

Conseil parfaitement imparfait proposé par notre superbe rédactrice de contenu Stéphanie.
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Je suis perfectionniste, et alors ?

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Certains diront qu’être perfectionniste est une qualité. Elle fait d’ailleurs partie des défauts à annoncer en entretien. On peut ainsi expliquer qu’on s’implique et qu’on aime le travail bien fait. Toutefois, quand il est trop présent, cela peut tourner au cauchemar — pour nous-mêmes comme pour notre entourage ! J’apprécie particulièrement la phrase du Professeur Frédéric Langlois : « Le perfectionnisme devient malsain lorsqu’une personne est incapable d’adapter les critères de performance qu’elle s’impose en fonction de son temps ou de certaines étapes de sa vie ». Et c’est une spirale sans fin. Doute de soi, stress, perte de motivation – voire dépression, impossibilité de passer à l’action tant que ça n’est pas parfait… Quand on souffre de perfectionnisme à outrance, on se met une pression incroyable. Et surtout, on en arrive à ne plus savourer notre quotidien.

Pour ma part, cette tendance revient régulièrement dans ma vie. C’est cyclique — et sur plusieurs plans en même temps. Je commence par me transformer en Monica Geller du logis. Avec des enfants, autant dire que tout ce que j’obtiens, c’est un bon mal de tête. Et du stress. Et de la frustration. Le sentiment que mon travail n’est pas respecté. Après, je mets en place plusieurs actions pour mon entreprise — mais rien n’a abouti. Pas assez professionnel, pas assez beau, pas assez clair… pas assez, quoi ! Mais ne désespérons pas — il existe des solutions !

Déjà, si comme moi, cela revient par phases, on commence par prendre note. On s’observe : comment cela se traduit-il chez moi ? Qu’est-ce qui est récurrent ? À savoir : ces phases sont souvent liées à un besoin de contrôle et/ou à une peur de l’échec. Donc, si vous avez le moral en berne et que votre conjoint(e) vous trouve exaspérante… Accordez-vous une pause pour une petite introspection ! Faites le point sur vos priorités, notez vos qualités. Cela va recadrer un peu la situation.

Ensuite, apprenez à lâcher prise. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Mais, petit à petit, on progresse ! Méditation, acceptation… Bien sûr, si cette tendance vous empoisonne la vie, pensez à consulter quelqu’un ! Cela sera un réel soulagement.

Enfin, pour des conseils pratiques sur la gestion du quotidien (vous savez, Monica Geller…), allez lire l’article de Stéphanie sur comment vaincre la charge mentale.

Conseil parfaitement imparfait par notre superbe rédactrice de contenu Céline.
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Je suis timide, et alors ?

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Je suis l’aînée de ma fratrie. En tant que grande sœur, j’usais de ma position pour m’éviter toutes situations inconfortables. Avec excès.

Ma petite sœur – différente de moi à bien des égards – était ma porte-parole officielle. Je me souviens dans les restaurants, c’est elle que j’envoyais demander au serveur des serviettes ou des sauces supplémentaires. De manière générale, c’est elle qui s’adressait aux inconnus de ma part. Parfois même avec nos propres parents, je n’osais pas parler. Elle était ma messagère.

D’aussi loin que je me souvienne, le monde extérieur m’a toujours fait flipper. Pour certains, la timidité, c’est mignon. Ce n’est même pas un défaut à proprement parler. Malgré tout, c’est très handicapant.

Alors bien évidemment, en grandissant, j’ai appris à me débrouiller seule. Qui plus est, ma petite sœur a dû faire sa vie elle aussi. Néanmoins, je me surprends toujours à me demander ce que l’on va penser de moi, est-ce que l’on va me prendre pour une idiote ? Est-ce que l’on va m’apprécier ? Ce n’est pas tant le regard des autres qui m’inquiète, mais l’image que ma timidité renvois. Hautaine, froide, superficielle… durant des années j’ai mis tant d’énergie à passer inaperçue, à ne pas déranger que je suis devenue la pimbêche qui n’adresse la parole à personne. Ironique, non ?

Mon papa nous a souvent répété “ça ne sert à rien de parler pour rien dire”. Et je partage son avis. Mais aujourd’hui j’apprends à faire la part des choses.

Si toi aussi, tu es timide, garde bien ça à l’esprit : la prochaine fois que tu feras face à une situation qui te mets mal à l’aise, quel qu’elle soit, prends sur toi. Ne fuis pas. Ce sera dur, ce sera terrifiant, mais c’est nécessaire. On ne deviendra probablement jamais des personnes extraverties, mais ce n’est pas le but. Il suffit simplement que tu cesses de te juger avant même que les autres ai le temps de le faire.

Conseil parfaitement imparfait proposé par notre superbe rédactrice de contenu Samantha.
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Je suis impulsive, et alors ?

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Quand j’étais ado, on m’a tellement répété « tu t’énerves trop vite ! », « calme toi ! » ou « mesure tes paroles ! ». Vous savez, exactement le genre de phrases qui a tendance à énerver encore plus sur le moment 😉

C’est vrai, je suis impulsive et ce, depuis que je suis toute petite.

J’ai toujours exprimé les émotions que je ressentais au fond de moi. Je suis du genre à faire de grands gestes, à parler parfois trop fort, à rire franchement ou à crier un bon coup.

La colère, le rire, la joie, le doute … je ressens fortement toutes ces émotions. Ça redescend aussi vite que ça monte. Je dis souvent que c’est un peu les montagnes russes émotionnelles chez moi ! J’ai du mal avec la demi-mesure et c’est parfois usant.

Concrètement, je suis du genre à m’emballer rapidement pour un projet (encore plus depuis que je suis à mon compte), à défendre bec et ongles ce qui me paraît bien ou à m’énerver profondément contre ce qui me semble injuste.

Cet état impulsif m’a longtemps valu de nombreux reproches, des incompréhensions de la part de mon entourage et parfois de l’isolement. Je suis souvent passée pour la méchante, la chiante, la râleuse.

Je peux le comprendre car ça n’est pas toujours plaisant de se retrouver avec quelqu’un qui s’emballe pour … pas grand-chose !

Avec le recul, je me rends compte que quand j’étais plus jeune, je ne savais pas du tout comment gérer mes émotions. Clairement, l’impulsivité était un mécanisme de défense.

Ce qui est assez étonnant, c’est que je suis aussi très réfléchie, je prends mon temps, j’analyse, je regarde … et je ne supporte pas de perdre le contrôle. L’inverse de la définition de l’impulsivité.

Complètement paradoxal. Et usant, je vous l’ai dit !

Heureusement, cet état impulsif s’est calmé en grandissant. Je crois que c’est parce que je me sens plus apaisée. J’ai aussi fait beaucoup d’efforts même si ça ne se voit pas forcément. C’est un travail au quotidien, non pas pour fuir mes émotions mais pour mieux les appréhender.

Par exemple, quand je sens que je vais m’énerver (et que je sais que ça n’en vaut pas la peine), je respire un bon coup afin de maîtriser les intonations dans ma voix et mesurer mes propos !

Et vous, quelles sont vos astuces pour gérer votre impulsivité ? Avez-vous compris d’où ça venait chez vous ?

Conseil parfaitement imparfait proposé par notre superbe rédactrice de contenu Mathilde.
Son interview et ses articles Pour Elles !
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Je suis entêtée, et alors ?

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L’être humain a des difficultés à reconnaître ses erreurs : naturellement, il campe sur ses positions, et peut même se mettre à dos son entourage, ses proches sous prétexte qu’il veut avoir toujours raison !

Vous vous reconnaissez dans ce portrait ? Être têtu est un vilain défaut, vous en conviendrez, mais il peut aussi être vu comme une forte conviction en ses croyances… Dans ces cas-là, il peut être un accélérateur de carrière et nous apporter de nombreux bienfaits personnels. Il est souvent lié à cette notion de dépassement de soi : il nous incite à repousser constamment nos limites, nous invite à ne pas écouter les autres. Ce qui peut nous amener plus facilement à atteindre nos objectifs…

Pour ma part, c’est une de mes grandes caractéristiques. Quand je suis convaincue de la véracité de quelque chose, des bénéfices d’une action par rapport à une autre, je ne veux pas en démordre !!! Évidemment, il m’arrive d’avoir tort, très souvent d’ailleurs, mais j’ai beaucoup de mal à l’admettre ! Après coup, je me dis que c’est une question d’ego, un ego mal placé… Du coup, j’essaie de faire un travail sur moi-même pour être moins entêtée dans la vie de tous les jours. Certaines fois, on a tort, et c’est comme ça… Il faut pouvoir se raisonner et lâcher l’affaire…

Si vous pensez vous aussi être têtue, dites-vous que l’on ne peut malheureusement pas avoir raison à chaque fois ; personne n’a la science infuse et se tromper est une composante essentielle de l’apprentissage de la vie… Et vous, que faites-vous pour gérer votre entêtement ?

Conseil parfaitement imparfait proposé par notre superbe rédactrice de contenu Maud.

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